Sur une invitation d’Yves Sabourin, commissaire en résidence à la Galerie Saint-Séverin à Paris, Laurent Esquerré nous livre une nouvelle installation contextuelle en feuilles de papier d’aluminium.
Comme ses précédents travaux, l’artiste joue avec cette nouvelle matière sculptée, légère et irradiante, qu’il avait déjà employée pour l’œuvre monumentale La jeune femme à la barque à Poitiers en 2012. Il y trouve un autre moyen de façonner en utilisant les mêmes gestes techniques que pour le modelage en terre consolidé, ici, par une armature de métal.
Tel Gilliatt, Laurent Esquerré s’imagine ici « (…) que si l’on pouvait mettre la terre à sec d’atmosphère, et que si l’on pêchait l’air comme on pêche un étang, on y trouverait une foule d’êtres surprenants. » Les poissons de l’air.